Outre l'accès au foncier, les agriculteurs demandent en priorité une perspective de revenus dignes. On connaît l'échec patent des lois Egalim pour atteindre cet objectif. D'où l'idée d'un prix plancher qui assure un prix minimum rémunérateur aux agriculteurs, loin de la caricature qui en a été faite, variant selon les territoires et les productions. J'ose croire que tous les membres de la majorité présidentielle voteront pour la mesure que nous proposons, qui traduit la promesse du président Macron au Salon de l'agriculture et a été votée par une majorité de députés lors de la niche parlementaire écologiste.