Le projet de loi ne peut pas faire l'impasse sur la question du revenu des agriculteurs alors que celle-ci fait l'objet d'une attente forte et légitime de leur part. Comment peut-on traiter de la souveraineté alimentaire sans leur ouvrir de perspectives claires à cet égard ? C'est incompréhensible. La question du revenu n'a pas à être traitée dans le cadre d'une énième loi Egalim. Il faut traiter les problèmes et répondre aux attentes des agriculteurs et des éleveurs.