Je soutiens l'amendement de M. Potier. Il faut favoriser le renouvellement des générations par la régulation du marché foncier et, ajouterai-je, par la lutte contre la spéculation, précision qui devrait être intégrée à l'article 1er. Est-il normal que le prix d'une terre agricole en Bretagne – autour de 1 euro le mètre carré, pour une terre de bonne qualité – soit multiplié par 100, 150, voire 200 lorsqu'elle est urbanisée pour le commerce ou l'habitat ? La valeur nourricière est la première valeur d'une terre.