Des dizaines de chercheurs, par exemple de l'enseignement supérieur, de l'Inrae ou du CNRS, ont montré dans des études prospectives qu'il est possible d'assurer un approvisionnement alimentaire suffisant avec le bio pour tous. D'une part, les rendements de l'agriculture biologique ne sont pas si bas – souvent deux tiers des rendements conventionnels. D'autre part, la consommation d'énergie et d'engrais y est bien plus faible, ce qui participe à la préservation de notre souveraineté alimentaire. Comme l'a rappelé le ministre avant-hier, les engrais et les herbicides sont l'un de nos premiers postes d'importation.
Je rappelle que nous connaissons actuellement un problème de déconversion, c'est-à-dire de baisse de la surface agricole utile cultivée en bio. Nous ferions bien d'inscrire l'objectif de 100 % dans la loi.