L'amendement déposé par André Chassaigne au nom de notre groupe vise à appeler l'attention sur les tensions, pour ne pas dire le déclin que connaît le secteur de l'élevage. La part des importations de viande est en forte croissance, phénomène qui risque d'être accentué par les accords de libre-échange que vous souhaitez conclure. Il est nécessaire de construire un plan stratégique national pour l'élevage, indépendamment de la politique agricole commune (PAC).
L'amendement propose d'insérer un alinéa mentionnant notre capacité à assurer le maintien d'un élevage durable en France afin d'enrayer son déclin, d'assurer l'approvisionnement alimentaire en viandes des Français et de maintenir l'ensemble de ses fonctionnalités environnementales, sociales, économiques et territoriales.
J'ajoute que, dans un territoire comme le mien, la question des abattoirs de proximité est consubstantielle à celle de la valeur ajoutée de la viande. Le sujet est absent du projet de loi.