Il faut aider les agriculteurs à s'adapter et à anticiper le changement climatique. Il y a quelques instants, vous avez avoué que vous alliez favoriser un modèle qui recourt à la robotique pour cultiver des carottes. Mais, même si ce n'est pas facile, les jeunes qui opèrent un retour à la terre cherchent à s'installer en agriculture biologique. Ils apprécient ce métier et demandent seulement à pouvoir en vivre. Nous n'avons pas une crise des vocations dans le milieu agricole, un manque de jeunes désireux de s'installer : la crise vient avant tout du fait que les agriculteurs ne réussissent pas à vivre décemment de leur travail. Quand vous envisagez de remplacer les agriculteurs par des robots, vous avouez que vous ne voulez pas améliorer les rémunérations. Si elles étaient plus élevées, les installations seraient plus nombreuses, ce qui permettrait d'aller vers un modèle résilient d'agroécologie.