Notre balance commerciale agricole se dégrade depuis dix ans, principalement vis-à-vis des autres pays européens. Cette augmentation des importations est directement liée à la concurrence européenne sur des productions que nous sommes capables d'assurer. Je pense aux protéines végétales, aux légumes, aux pommes, à la volaille ou la viande bovine.
Dans ce contexte, la question est de savoir si nous voulons développer la production alimentaire de proximité. Nous le souhaitons, quant à nous, d'une part parce que cette proximité permet au consommateur de mieux connaître les conditions de production de son alimentation et, d'autre part, parce que tous les pays européens ne respectent pas les mêmes normes de salaires, d'environnement ou de santé.