Avis défavorable. Tous les poissons ne mangent pas d'autres poissons ; la majorité de l'aquaculture ne nécessite aucun intrant. En outre, une partie de la pisciculture a lieu dans des étangs, qui ne sont pas dénués d'intérêt écosystémique.
Même si la dénonciation de la pêche industrielle est à la mode, notre dépendance à 90 % d'importations pour les produits de la mer et de l'eau douce pose un problème de souveraineté. En refusant le débat sur la souveraineté de l'aquaculture française, vous acceptez d'importer du poisson élevé dans des conditions que nous n'acceptons pas. Je rappelle que l'essentiel des exploitations pratiquant l'aquaculture sont de très petites entreprises (TPE), et non des grands groupes.
Par ailleurs, l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) travaille à réduire l'impact de l'aquaculture, en réduisant l'apport en protéines animales au profit d'éco-aliments.