Vous souhaitez inclure dans les activités d'intérêt général majeur l'élevage et le pastoralisme. J'en profiterai pour répondre globalement à de nombreux amendements qui tendent à insérer dans cet alinéa telle ou telle activité, comme la viticulture, la brassiculture, l'apiculture et la conchyliculture – mais je pourrais aussi vous parler de la lombriculture, que je connais pour l'avoir pratiquée.
Je ne souhaite pas que l'on établisse une liste à la Prévert qui aurait pour conséquence de diluer le message envoyé par l'alinéa 3. Il consacre l'agriculture, la pêche et l'aquaculture comme étant d'intérêt général majeur et met ainsi en exergue trois grands secteurs d'activité fondamentaux, qui sont à la base de notre souveraineté alimentaire, et qui couvrent toutes les activités auxquelles vous avez fait référence et auxquelles nous sommes tous attachés. J'émets donc un avis défavorable aux amendements en discussion, comme je le ferai plus tard au sujet de l'amendement CE3214 du groupe écologiste, qui vise à supprimer la référence à l'aquaculture.
N'entrons pas trop dans le détail. Les activités mentionnées en recouvrent de nombreuses autres, comme la viticulture, la sylviculture ou l'arboriculture, qu'il n'est pas nécessaire de préciser même si on peut y être sensible. Ce qui compte, c'est le fait que certaines activités doivent faire l'objet d'une attention spécifique parce qu'elles permettent de garantir notre souveraineté alimentaire.