Vous avez raison de rappeler le cadre dans lequel le texte intervient : à la crise actuelle et au contexte européen s'ajoute un dérèglement géopolitique et climatique mondial, qui influera nécessairement sur les mesures à prendre pour assurer la souveraineté agricole de la France et de l'Europe.
Nous n'avons jamais prétendu que ce projet de loi permettrait de répondre à toutes les difficultés des agriculteurs : il est, c'est vrai, plutôt centré sur l'installation et sur la transmission des exploitations, ce que j'assume parfaitement. C'est pour cette raison que j'ai évoqué les mesures prévues par ailleurs et concernant la rémunération – notamment à travers une meilleure application de la loi Egalim – ou les produits phytosanitaires. Le fil directeur du présent texte est bien l'installation des agriculteurs, qui renvoie à plusieurs aspects comme la souveraineté, la simplification ou la création du GFAI, sur laquelle nous reviendrons.