Merci d'avoir indiqué ne pas vouloir faire de « politique politicienne » : nous voilà rassurés ! Pour ne pas répondre à la caricature par la caricature, je m'en tiendrai au fond : certaines dispositions de ce texte étaient attendues par de nombreux représentants de la profession agricole. C'est le cas notamment du guichet unique, qui facilitera les installations, mais aussi de diverses simplifications sur lesquelles nous aurons l'occasion de revenir – certains de vos collègues siégeant sur d'autres bancs nous reprocheront d'ailleurs d'être allés trop loin en la matière, signe que nous avons probablement trouvé un équilibre.
Sans doute devrons-nous clarifier certains points, mais présenter le GFAI comme un moyen offert aux puissances étrangères d'acquérir des terres agricoles, c'est se méprendre sur la finalité de l'outil et méconnaître la capacité de la France à prévenir de telles situations : s'il est vrai que des investisseurs étrangers peuvent acquérir du foncier agricole, nous sommes tout à fait capables de prévenir les opérations massives. Ne nous faisons pas peur inutilement ! En revanche, la nécessité de dégager des moyens supplémentaires pour permettre aux agriculteurs de s'installer est une réalité.