Notre volonté, en créant le GFAI, consiste à créer un outil à même d'offrir les moyens financiers nécessaires aux jeunes souhaitant accéder au foncier ou reprendre une exploitation. Je rappelle que le foncier agricole est déjà, en très grande majorité, financé par des banques ou des investisseurs privés – et non par des fonds publics. En ce sens, le risque de financiarisation évoqué ne paraît pas évident. Nous y reviendrons néanmoins, car il semble effectivement important d'encadrer cet outil pour lever les doutes. L'intention du Gouvernement – que rejoint, me semble-t-il comprendre, celle du législateur – est bien de faire en sorte que les investissements soient consacrés à l'installation et d'éviter qu'un jeune souhaitant s'installer ne se trouve, en quelque sorte, mis sous tutelle.