Monsieur le rapporteur, notre débat ne porte pas sur le repli sur soi, mais sur la résolution d'un conflit colonial. Tant que vous ne l'accepterez pas, nous ne pourrons pas avancer.
Monsieur Gosselin, je ne me formalise pas du fait que le Parlement joue un rôle de greffier. Le problème est justement que ce n'est pas le cas ! Nous sommes en train de prendre une décision unilatérale, à 22 000 kilomètres de l'archipel et sans accord des partis sur place, ce qui n'a pas eu lieu depuis les accords de Matignon. Ce n'est pas normal. Nous devons attendre qu'un accord global ait été trouvé avant de l'inscrire dans la Constitution. C'est ainsi que nous sommes parvenus à maintenir la paix dans l'archipel depuis 1988.