Avec tout le respect que j'ai pour la fonction de parlementaire ou d'élu – je sais le travail que vous effectuez –, nous ne faisons pas un journal en fonction des réactions d'élus, des tweets ou des messages. Nous faisons un journal pour tous nos lecteurs. Ce qui m'intéresse, lorsque je regarde nos unes, c'est de m'assurer qu'elles répondent aux valeurs de la République et qu'elles sont compréhensibles pour nos lecteurs.
S'agissant des pressions politiques, les journalistes de La Provence m'ont affirmé les yeux dans les yeux n'avoir jamais travaillé dans d'aussi bonnes conditions que depuis que M. Rodolphe Saadé en est devenu propriétaire. Le rôle du directeur général et du directeur de la publication consiste précisément à sanctuariser et à protéger la mission de nos journalistes, afin qu'ils puissent travailler en toute indépendance. Le fait qu'un actionnaire industriel leur permette de le faire est essentiel. Depuis le début de cette crise à La Provence, les journalistes n'ont jamais remis en question les conditions dans lesquelles ils travaillent avec Whynot Media.