Pour tenir une réunion constructive, il faut réunir les différents acteurs. Tel a été le cas. J'ai réuni M. d'Harcourt, le directeur général et directeur de la publication, et M. Aurélien Viers. Chacun était de bonne foi dans l'appréciation de cette une. C'est important, dès lors qu'il s'agit désormais de bâtir l'avenir. Aurélien Viers a reconnu qu'il y avait eu un problème d'édition, lequel avait fait naître une ambiguïté chez nos lecteurs. Cela a même fait l'objet d'un communiqué qu'il a validé et qui a été diffusé en fin de journée. Le vendredi, lorsque nous avons dialogué avec les syndicats et les journalistes, ils étaient peut-être émus de cette dispense d'activité, mais ils ont reconnu que l'affichage, en une, d'une citation dont on ignore l'auteur crée automatiquement une ambiguïté. C'est quelque chose que l'on nous apprend dans nos études – j'ai fait l'école de journalisme de Toulouse.
Pour La Provence comme pour tous les médias du groupe, il ne peut pas y avoir d'ambiguïté pour un sujet aussi grave. Ce n'est pas un sujet d'indépendance de nos journalistes. C'est un sujet de responsabilité sociétale. Nous ne pouvons pas laisser penser à nos lecteurs que nous laissons s'exprimer des narcotrafiquants.
Nous nous sommes remis au travail pour essayer d'améliorer nos procédures et nous avons exprimé notre confiance à notre directeur de la rédaction Aurélien Viers et à sa rédaction.