Non. Je l'ai fait dans un esprit de développement. La Tribune avait son modèle digital, et j'ai pensé qu'il y avait de la place pour un deuxième journal papier le dimanche. Le contenu de celui qui existait déjà n'est pas mon sujet. Ce que je veux, c'est développer La Tribune et faire en sorte qu'elle accroisse son activité et améliore sa rentabilité.
Je reviens à votre première question, dont je m'attendais que vous la posiez. Lors du CSE que vous évoquez, on m'a demandé comment je réagirais si un scandale concernant mon groupe était couvert dans l'un de nos médias. J'ai répondu que je réagirais comme un patron, c'est-à-dire mal. En effet, je me sentirais concerné, dès lors qu'il s'agit d'un groupe familial. Mais j'ai ajouté que je respecterais la décision prise par la ligne éditoriale. Je n'ai pas à m'immiscer dans la rédaction. Dès lors que ce qui est écrit est objectif, je n'ai pas à intervenir. Je l'ai dit. Mais, en tant que PDG, je ferais savoir que je n'apprécie pas qu'on dise du mal de mon groupe – et ce, sans intervenir dans la ligne éditoriale. Un patron, et même n'importe quel autre homme, est nécessairement gêné quand on l'attaque. En tout état de cause, j'ai répondu que je n'interviendrais pas et que je respecterais la ligne éditoriale du média concerné, journal ou chaîne de télévision.