Étaient présents, ce soir-là, son numéro 2 et le directeur de la publication, qui est le directeur général. C'est pour cette raison qu'il nous a paru important d'échanger avec Aurélien Viers dès dimanche, pour comprendre ce qui s'était passé. Ce type d'incident peut arriver dans les médias ; mais si nous souhaitons conserver une crédibilité à l'égard de nos lecteurs et de nos concitoyens, nous devons savoir reconnaître nos erreurs. C'est ce qu'a fait le directeur général de La Provence. Dès vendredi matin, dans le journal, il a présenté ses excuses aux lecteurs au nom de la direction du journal.
On a le droit de se tromper et de faire des erreurs, raison pour laquelle Aurélien Viers a été réintégré dès lundi matin. Mais il est également important de montrer que les médias ne sont pas au-dessus des Français et peuvent commettre des erreurs. Nous avons eu une réunion de travail constructive avec notre directeur de la rédaction. Alors que nous savons la perception que les Français ont des médias, il est important de reconnaître avoir fait une erreur, le cas échéant.
Durant neuf heures, dimanche, nous avons décortiqué la chaîne de production avec nos équipes, qui forment une très bonne rédaction – je mets d'ailleurs à l'honneur le travail parfois difficile de nos journalistes sur le terrain, à Marseille. Grâce à ces échanges, nous allons améliorer le processus de production.