Le PNRI, lancé pour cinq ans, a esquissé des solutions ; elles ne seront pas parfaites, les variétés ne seront pas totalement résistantes – l'INRAE le confirme. Nous aurons donc besoin d'une palette de mesures, notamment les années à forte pression de pucerons. Depuis 2020, tout le monde s'est mis au travail, je n'adresserai pas de critique à l'INRAE. Le problème est d'ailleurs européen.
Nous n'avons pas de solution. Comme beaucoup d'autres filières végétales confrontées à des impasses techniques, la betterave demande de l'acitimapride. Avec les semenciers en général, les producteurs de pommes de terre, également démunis face aux virus, ceux des filières noisette et pomme-poire, nous sommes unis pour plaider cette cause auprès des parlementaires. Deux députés ont d'ailleurs déposé des propositions de loi en ce sens – d'autres voudraient peut-être en déposer sans pouvoir le faire : une proposition du député Luc Lamirault a déjà recueilli plus d'une trentaine de signatures, le député Jean-Louis Thiériot en a également déposé une.