Concrètement, plusieurs usines subissent une forte pression, à l'image de la sucrerie d'Erstein. Les surfaces cultivées ayant diminué faute de rentabilité pour les agriculteurs, la durée de campagne était passée sous les cent jours. Les surfaces ont repris parce que les prix sont rentables ; nous verrons si cela tient dans la durée.
Dans le sud de paris, certaines usines ont fermé pendant que d'autres augmentaient leur capacité. Pour autant trois usines de taille moyenne – celle d'Artenay, pour le groupe Tereos, et celles de Pithiviers et de Corbeilles, pour Cristal Union – ne sont pas chargées en ce moment. Cette baisse de production a entraîné des effets considérables dans la Beauce. Que la charge baisse encore un peu, le manque de confiance aidant, et nous risquerons de nouvelles fermetures si la conjoncture se retourne. En tant que planteur, j'ai connaissance de deux bassins présentant de tels risques ; d'autres existent sans doute.