Personne ne parlait des engrais avant la guerre en Ukraine. Les agriculteurs les achetaient sans trop s'interroger sur leur prix. Depuis le conflit, nous avons constaté que nous sommes fortement dépendants du prix du gaz et du marché. Surtout, les agriculteurs ont subi, ces dernières années, une perte de compétitivité. Ils doivent réduire leurs coûts au maximum. Il leur est demandé aujourd'hui de réduire leur impact environnemental et de continuer à produire. Ils se sont donc tournés vers des formes d'engrais peut-être moins efficientes, moins-disantes d'un point de vue environnemental et moins coûteuses que la forme ammonitrate.
Ramenée à la quantité d'azote, la forme ammonitrate n'est pas plus chère, aussi bien la forme nitrate que la forme uréique. C'est simplement un choix, qui se comprend parfaitement, des agriculteurs français.
S'agissant des engrais minéraux, nos adhérents proposent des solutions plus complètes. L'UNIFA mise sur la fertilisation associée, c'est-à-dire les synergies des différentes solutions de nutrition proposées aux agriculteurs. Nous avons vu ces synergies entre les organiques et les minéraux, entre les amendements et les minéraux, entre les biostimulants. Cette offre qualitative peut faire la différence dans la redynamisation des productions françaises.