Il convient de distinguer les pratiques des semenciers et celles des utilisateurs. Il est important de ne pas globaliser. Les variétés sélectionnées, notamment parmi les légumes, sont très nombreuses et elles ne sont pas sélectionnées uniquement pour des raisons de stockage ou de conservation. Plusieurs centaines de variétés de tomates et de salades sont inscrites au catalogue.
Ensuite, les utilisateurs, que ce soit les distributeurs ou les metteurs en marché, choisissent en fonction de leurs clients ou de l'utilisation prévue pour leurs produits. Quoi qu'il en soit, on ne peut pas reprocher au secteur semencier d'avoir rétréci le champ et diminué la diversité en termes de production. Cette diversité est vraiment très large : plus de 2 000 variétés de semences de maïs sont inscrites au catalogue. Nous ne sommes pas maîtres de la commercialisation des produits ; nous fournissons au marché une offre de semences.