La loi Egalim donne à l'interprofession la capacité de mettre en place des observatoires des prix de revient. Nous y travaillons. Toutes les filières n'ont pas avancé de la même façon et l'harmonisation est en cours depuis deux ans. Dans la filière maïs, nous avons recours à un observatoire de répartition de la valeur de l'agriculteur multiplicateur jusqu'à l'utilisateur.
Ces outils sont nécessaires pour que la répartition de la valeur soit la plus équitable possible et que tous les maillons de la filière soient en mesure de rémunérer le travail réalisé. Il s'agit d'un élément important de maintien du réseau d'agriculteurs, mais d'autres aspects doivent être pris en compte, tels que les moyens de production et la main-d'œuvre. Dans les années à venir, nous allons devoir faire face à un problème de renouvellement de générations. Nous ne pourrons attirer des jeunes sur nos métiers que si nous sommes capables d'assurer valeur et moyens de production.