Du fait de son statut de grand pays exportateur, la France est un carrefour pour les semences, par lequel transitent des flux d'importations et d'exportations. Il serait intéressant d'étudier l'équilibre de ces flux mais, quoi qu'il en soit, les besoins français sont couverts par la production française. Ainsi, les importations de tournesol sont significatives, mais les exportations le sont aussi. Actuellement, les marchés du tournesol sont faibles en Europe de l'Ouest et se concentrent surtout en Ukraine et en Russie, tandis que les deux premiers pays producteurs de tournesol en Europe sont la France et l'Espagne, pour une surface totale comprise entre 1,5 et 2 millions d'hectares. La surface de culture de tournesol s'élève à 5 millions d'hectares en Ukraine et à 10 millions d'hectares en Russie. Les espèces appartiennent globalement à la même famille génétique dans toute l'Europe.
Certains pays sont des lieux de passage pour les entreprises qui produisent de grandes cultures exportatrices. Nous produisons du tournesol en Roumanie, en Turquie, aux États-Unis, en Espagne, et nous exportons essentiellement vers la Russie et vers l'Ukraine, mais les semences passent dans les entrepôts français. En tout état de cause, les besoins français sont couverts.