En commission du développement durable, nous avons mené une mission d'information sur les dynamiques de la biodiversité dans les paysages agricoles. Un consensus scientifique existe pour dire que la surspécialisation de certaines régions, favorisée par les politiques publiques, souvent selon des modèles industrialisés, nuit à la transition écologique et nous prive du bénéfice procuré par la collaboration entre productions végétales et animales. Or cette complémentarité est essentielle si l'on veut que la transition agroécologique se fasse au profit d'une production locale. Nous proposons que la recherche prenne cela en compte afin d'aller vers une déspécialisation des territoires.