Vous avez évoqué les correspondants défense, mais je souligne qu'il est également possible d'aller chercher l'information auprès de la Dicod. Cependant, la défense globale passe aussi par la reconnaissance de l'engagement au niveau des mairies, selon plusieurs niveaux. Pouvez-vous nous nous indiquer le nombre de mairies qui ont signé une convention avec la garde nationale pour permettre à leur personnel de participer à une réserve ? Il serait intéressant de connaître l'implication des maires dans ce domaine, afin de permettre aussi cet engagement et cette défense globale.
L'engagement et la reconnaissance sont également illustrés par les jeunes qui suivent le SNU. De quelle manière assurez-vous sa promotion ? Comment accompagnez-vous ces jeunes, comment leur témoignez-vous votre reconnaissance lors des cérémonies patriotiques ou des cérémonies des vœux ? Cet engagement peut également intervenir à travers les classes de défense. Comment les accompagnez-vous ? À ce titre, vous avez indiqué que deux générations de jeunes devaient être « réinculquées ». Pour ma part, je préfère employer le terme « d'accompagnement » et leur faire confiance, sans chercher à les réinculquer.
En dernier lieu, la défense globale passe également par la transmission, la nécessité de raconter l'histoire pour faciliter la mémoire. Je pense notamment à la journée patriotique fériée du 8 mai. Initialement, ce jour était férié pour permettre aux citoyens de se rendre aux cérémonies patriotiques. Mais force est de constater que nous sommes de moins en moins nombreux à assister à ces cérémonies. De quelle manière le quatre-vingtième anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale sera-t-il célébré en 2025 ? Comment repenser éventuellement ces cérémonies ? Historiquement, le président Giscard d'Estaing avait supprimé le caractère férié du 8 mai, avant que celui-ci ne soit réintroduit par le président Mitterrand en 1980. Chers collègues, peut-être devons-nous réinventer ce nouveau modèle.