Je tiens tout d'abord à vous assurer, au nom du groupe parlementaire de la France insoumise, que nous sommes très préoccupés par l'asphyxie budgétaire qui touche nos communes et nos collectivités locales depuis des décennies.
Dans un contexte où les crises et les menaces se succèdent et s'intensifient, les communes sont sur le pont pour faire face à la pandémie de la Covid 19, la guerre en Ukraine, l'inflation et le réchauffement climatique. Malgré le sentiment d'abandon exprimé par les maires de ma circonscription, les collectivités locales garantissent la protection et la sécurité de l'État en tenant compte de l'ensemble des défis, qu'ils soient d'ordre militaire, économique, sanitaire, environnemental ou social, en Haute-Garonne.
Nous sommes victimes de sécheresses, les catastrophes climatiques s'accélèrent. Cette année, les inondations ont fait plusieurs victimes et des millions d'euros de dégâts matériels. Les moyens employés par le gouvernement restent insatisfaisants et nos infrastructures ne sont pas prêtes aux défis futurs. Il me semble qu'il est nécessaire de mettre en œuvre un plan d'urgence aux niveaux national et local pour préparer la population et nos institutions à cette bifurcation écologique que nous portons depuis 2012.
Dans une logique de défense globale, comment les communes se préparent-t-elles à produire une meilleure résistance ? Comment évaluez-vous les besoins matériels de vos structures actuelles, comme le plan communal de sauvegarde et la réserve communale de sécurité civile, face aux récentes inondations ? Enfin, comment évaluez-vous le rôle du correspondant défense ? Nous constatons en effet que les engagements restent très hétérogènes entre les communes. Le statut d'élu local du correspondant défense, tout en étant en liaison avec le ministère des armées, semble nécessiter une clarification.