Je vais le retirer – il portait sur la maîtrise de l'usage des produits phytosanitaires, et vous m'auriez dit qu'il était déjà satisfait. Votre argumentation sur la nécessité d'éviter une litanie de précisions m'a convaincu ; nous acceptons votre logique et jouons le jeu.
Nos propositions jusqu'ici ont pu vous paraître maladroites et agaçantes, mais elles traduisent notre frustration de ne pas pouvoir parler plus longuement de tous les sujets abordés par ce texte. Nous ne nous obstinerons plus, et retirerons des amendements ou nous contenterons de les déclarer défendus.
Nous n'espérons pas de grands bouleversements – en tout cas, nous n'y croyons pas beaucoup. En revanche, vous avez pris en commission des engagements dont nous ne trouvons plus trace depuis. Je pense à une disposition d'ordre réglementaire – nous avions proposé d'étudier l'allongement de la dispense de travail pouvant être accordée aux associés en Gaec en cas de longue maladie – et à la proposition, inspirée entre autres du manifeste du Tour de France agricole, de créer un volontariat agricole spécifique pour apprendre le métier d'agriculteur – notre amendement a été déclaré irrecevable, alors que vous vous étiez engagé en commission à ce que cette proposition soit discutée.
Ces deux points touchent à la question sociale, à laquelle, je le sais, vous n'êtes pas insensible. Or, tandis que nous n'arrivons pas à établir de contact avec vous, vous semblez entretenir des relations privilégiées avec d'autres groupes. C'est certes votre droit, mais serait-il au moins possible que votre cabinet daigne prendre attache avec nous pour nous apporter des réponses sur ces deux points, conformément à l'engagement que vous aviez pris ? Ce serait propice à la dignité de nos débats.