Attendez ! Soyons sérieux ! J'écoute Antoine Peillon, secrétaire général à la planification écologique, à Matignon ; j'écoute les débats entre la FNB – Fédération nationale bovine – et la FNH ; on n'en est plus là, monsieur Armand, on n'en est plus à ce genre de démagogie !
Les acteurs du monde bovin s'organisent pour savoir comment limiter la décapitalisation inévitable, comment préserver les prairies, puits de carbone et foyers de biodiversité. Partout, on cherche ces équilibres ; tout le monde, des scientifiques à Lidl, travaille sur ces sujets. Si on aborde le débat de façon aussi bête, le réduisant à l'opposition entre carnassiers et non-carnassiers, on est complètement à côté de la plaque.