Cet amendement vise à assurer un suivi précis et actualisé des objectifs de formation. À ce stade, même si l'amendement de mon collègue Taupiac a été adopté en commission, l'article se limite à des déclarations de bonnes intentions, sans fixer de cap ni les moyens pour y parvenir.
Depuis 2017, des faits significatifs vont dans un sens diamétralement opposé aux objectifs affichés : abandon du schéma prévisionnel national des formations de l'enseignement agricole, suppression de l'Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France (IAV2F), absence d'une évaluation indépendante du système d'enseignement technique agricole et situation problématique d'AgroParisTech.
Je profite de cet amendement pour évoquer la création de formations supérieures vétérinaires privées. Un amendement de mon collègue Stéphane Delautrette, député de Haute-Vienne, visait à ouvrir une cinquième école vétérinaire publique à Limoges. Tous les acteurs y sont favorables, en particulier la région Nouvelle-Aquitaine et son président Alain Rousset qui n'attendent que l'assentiment du ministère de l'agriculture. Je déplore que cet amendement ait été jugé irrecevable, alors qu'il avait été adopté par la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire.
Nous avons besoin d'objectifs chiffrés et de l'engagement ferme du ministre de l'agriculture d'ouvrir cette cinquième école.