Si nous voulons réellement augmenter le nombre de personnes formées aux métiers de l'agriculture et le nombre d'actifs dans le secteur, il semble souhaitable, et même logique, d'augmenter le nombre d'enseignantes et enseignants qui les forment. Pour porter à 25 000 le nombre de personnes diplômées chaque année, cinquante postes d'enseignant devront être créés chaque année d'ici à 2028, ce qui nécessite davantage de moyens pour le service public de l'éducation. Ces moyens sont d'autant plus nécessaires que la crise des vocations dans ce secteur s'accélère. Or le projet de loi ne contient aucun moyen financier supplémentaire. Soyons donc cohérents avec les objectifs fixés et n'attendons pas un regain d'attractivité des métiers de l'agriculture pour mener une politique publique ambitieuse en la matière.