Rappelons que cet hiver, l'interdiction n'a concerné que la pêche au chalut pélagique et au filet. Les pêcheurs utilisant d'autres méthodes ont pu poursuivre leurs activités. Il y avait d'ailleurs encore beaucoup de poissons sur les étals.
Cette interdiction me paraît avoir été une bonne chose. Elle a permis aux pêcheurs, aux utilisateurs de la mer et aux ONG d'amorcer une réflexion sur l'avenir de la pêche. Les pêcheurs savent qu'ils doivent se réformer. Ils ne pourront continuer à utiliser 3 litres de gazole pour pêcher 1 kilo de poissons et il leur faudra aller vers d'autres métiers. Il importe de penser aussi à réserver la bande côtière à l'exercice d'autres activités professionnelles.
Comme M. Jumel, j'estime qu'une évolution est nécessaire, notamment en matière de quotas de pêche. Il serait bon qu'ils soient moins restrictifs pour les petits bateaux que pour les gros.
C'est terrible, monsieur le ministre, mais nous ne parvenons pas à avoir des chiffres exacts. J'ai cru lire dans la presse que seuls deux dauphins ont été retrouvés échoués sur les côtes de Bretagne alors que les années précédentes, il y en avait beaucoup plus. Nous devons examiner la situation de plus près et faire confiance à Pelagis, l'observatoire des mammifères et oiseaux marins, qui, depuis des années, suit l'évolution des populations de dauphins.