Hier, nous avons hissé la souveraineté alimentaire au rang d'intérêt général majeur. Pour rendre cette consécration effective, et relever les défis que représentent les mutations sociétale, environnementale, climatique, économique et numérique auxquelles l'agriculture est confrontée, nous devons actionner différents leviers.
L'article 2, qui est programmatique, affirme le rôle des politiques publiques d'éducation dans la refonte du lien entre la nation et les secteurs de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Il fixe les orientations assignées aux politiques publiques pour répondre au fort besoin en emplois des secteurs de l'agriculture et de l'agroalimentaire qui se manifesteront d'ici à 2030. À cet égard, il définit un objectif d'accroissement significatif, d'ici à 2030, du nombre d'apprenants ainsi que de celui de vétérinaires et d'ingénieurs agronomes. Enfin, il détermine les finalités des politiques d'orientation et de formation aux métiers de l'agriculture, qui s'inscrivent dans le cadre de l'objectif stratégique plus général du renouvellement des générations en agriculture et de la contribution de cette politique à la souveraineté agricole.