L'article 2 définit les objectifs programmatiques en matière d'orientation, de formation, de recherche et d'innovation. Il vise non seulement à accroître le nombre d'apprenants pour faire face au défi du renouvellement des générations, mais également à les doter de nouvelles compétences et d'une capacité à penser les chocs et la résilience, conditions indispensables pour assurer la souveraineté alimentaire.
En tant que rapporteurs pour avis, Bertrand Sorre et moi-même partageons les objectifs fixés pour augmenter le nombre de personnes formées aux métiers de l'agriculture et de l'agroalimentaire, pour élever le niveau de diplôme et de compétences – notamment en matière de transition agroécologique et climatique –, ou encore pour accroître le nombre d'actifs bénéficiant d'une formation tout au long de la vie.
Nous saluons le lancement de deux programmes nationaux devant permettre d'atteindre ces objectifs : celui portant sur l'orientation et la découverte des métiers de l'agriculture, de l'agroalimentaire et du vivant, qui comportera des actions à destination des élèves des écoles élémentaires et des collèges ; et celui portant sur la formation accélérée des professionnels en matière de transitions agroécologique et climatique.
Lors des auditions conduites avec notre collègue Bertrand Sorre, les représentants des professions agricoles ont dit souhaiter être associés à l'élaboration de ces programmes. Parce que leur demande est légitime, nous avons défendu trois amendements en commission des affaires culturelles et de l'éducation, avec Mmes Sophie Mette et Annie Genevard, tendant à associer les professionnels des branches concernées et les établissements d'enseignement agricole, d'une part à la conduite des politiques publiques concourant à atteindre les objectifs énumérés à l'article 2, et, d'autre part, à l'élaboration des deux programmes, en vue de leur mise en œuvre. Nous nous réjouissons que l'un des trois amendements ait été adopté par la commission des affaires économiques.
Enfin, parce qu'il est primordial que les médias diffusent une image plus fidèle des agriculteurs, nous défendrons un amendement visant à les associer à des programmes de promotion des métiers du vivant.