Par ailleurs, nous avons devancé votre appel : dans les prochaines semaines, nous présenterons un plan d'accompagnement de l'agriculture méditerranéenne doté de 50 millions d'euros. Même si nous partageons votre constat, nous pensons que le temps n'est plus aux expérimentations – il faut aller au-delà. Notre plan rejoint toutefois votre proposition sur plusieurs points – accès à l'eau, résilience des modèles, pratiques agroécologiques, évolution des cultures. Il faut aussi réorganiser les filières pour tenir compte des évolutions de l'assolement.
C'est donc un projet global que nous vous présenterons prochainement. Nous procéderons sans doute territoire par territoire, pour prendre en compte les spécificités de chaque maillon : les intercommunalités, les régions et les autres collectivités locales. En effet, le plan touche à la question des circuits locaux, à l'économie de filières, à la gestion de l'eau, à l'évolution des pratiques, et à la résilience des systèmes.
Je vous demande donc de retirer votre amendement : un travail sur ces difficultés étant en cours, il n'y a pas lieu de faire figurer dans la loi une expérimentation – qui plus est à la portée trop limitée. À défaut d'un retrait, je donnerai un avis défavorable.