C'est également un amendement d'appel : nous proposons d'inscrire dans ce texte un objectif de rééquilibrage des politiques budgétaires en faveur des campagnes françaises et du monde agricole. Comme nous le disons depuis plusieurs décennies, les territoires perdus de la République ne sont pas les quartiers populaires des grandes agglomérations – contrairement à ce que prétendent systématiquement nos adversaires. Ces quartiers ont bénéficié de milliards d'euros qui n'ont jamais réglé leurs problèmes faute de s'attaquer à leur source. En revanche, les campagnes françaises et le monde agricole pâtissent d'un défaut d'investissement public ; nos agriculteurs sont les premiers à en faire les frais. Avec eux, c'est la souveraineté alimentaire française qui est touchée.