Je comprends l'intention de l'amendement – tenir compte des spécificités ultramarines. Je vous rappelle que nous y avons donné droit hier en adoptant un sous-amendement que vous souteniez. Le principe est donc désormais inscrit à l'article 1er .
Les spécificités ultramarines sont bien réelles, vous avez raison. Dans ces territoires, il ne s'agit pas seulement de souveraineté mais d'autonomie alimentaire, compte tenu de la distance et des surcoûts.
En revanche, je vous demanderai de bien vouloir retirer cet amendement – à défaut, mon avis sera défavorable – car le programme 149 vise déjà à améliorer notre autonomie alimentaire, territoire par territoire et secteur par secteur. Je pense également au plan de souveraineté pour la filière fruits et légumes, qui prévoit des moyens spécifiques pour l'outre-mer.