Je ne comprends que trop bien maintenant que l'objectif du projet de loi que nous examinons est d'abroger, trois ans après sa promulgation, des articles de la loi climat et résilience : illustration parfaite de la revanche historique que vous voulez prendre sur la Charte de l'environnement, sur le Grenelle de l'environnement et sur d'autres dispositions adoptées depuis.
Nous avions voté contre l'article 268 de la loi climat et résilience. Il est absolument nécessaire que nous sortions des engrais azotés de synthèse, et le mécanisme prévu par cet article est tellement compliqué que personne n'y comprend rien. Il a par ailleurs récemment fait l'objet de reculs de la part du Gouvernement.
Cela permet de souligner un paradoxe : on ne peut pas demander aux agences de l'eau et à la politique environnementale de subventionner un certain nombre d'actions visant à réduire l'impact de l'agriculture sur la ressource en eau, tout en refusant qu'il existe une recette pour les financer.