Pour vous donner un ordre de grandeur, nous consommons chaque année en France 1,5 million de tonnes de bœuf. Je ne parle même pas de l'exportation de nos vins et spiritueux, en hausse de 26 %, ou de nos cosmétiques, en progression de 28 %. Le bilan du Ceta est tout à fait positif.
Si nous érigions des murailles partout, nous nous trouverions de plus confrontés à une pénurie de métaux stratégiques, sans lesquels notre transition énergétique est impossible, comme l'a d'ailleurs relevé Mme Battistel.
Un traité a été négocié avec la Nouvelle-Zélande. Nous avons été informés fin juin, au terme de la présidence française de l'Union européenne, de la conclusion d'un accord. Nous sommes encore en train de l'examiner, mais notre sentiment est que ce traité sera lui aussi très positif pour l'économie française et que, là encore, nos exportations seront bien supérieures à nos importations. J'ai rencontré la semaine dernière les représentants de la filière laitière qui s'inquiétaient de l'arrivée des laits et fromages néo-zélandais sur le marché européen. J'ai constaté avec eux que le principal fromage néo-zélandais importé par l'Union européenne était le cheddar, pour environ 16 tonnes. Je ne crois pas que la France soit une grande productrice de cheddar et que nous soyons confrontés à une immense concurrence dans ce domaine…