Je suis fier d'être l'élu d'un territoire qui exporte beaucoup. Si une logique protectionniste devait conduire à la fermeture des frontières, nous n'aurions plus qu'à manger des céréales, à nous injecter de l'insuline et à consommer des parfums ! – des produits que nous produisons en grandes quantités et que nous exportons partout dans le monde. Nous pouvons avoir une industrie forte et puissante capable d'exporter.
Le Gouvernement a fait beaucoup pour inciter les industriels à investir en France et à choisir notre pays pour développer des productions pharmaceutiques. C'est le sens de l'action du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) et d'un certain nombre de décisions prises par le Président de la République. Or plusieurs mesures contenues dans le projet de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 portent préjudice aux acteurs de l'industrie pharmaceutique. Comment le Gouvernement entend-il concilier l'enjeu budgétaire et la volonté de réindustrialiser et de sécuriser la production pharmaceutique en France ?