Tout le monde ici veut offrir des débouchés aux éleveurs français et considère comme contradictoire de promouvoir la souveraineté alimentaire et de continuer d'importer massivement du poulet thaïlandais ou du bœuf argentin. Pourtant, dans les cantines publiques, celles des administrations comme celles des établissements scolaires, il arrive encore fréquemment que tels produits soient utilisés : du poulet ukrainien peut y être servi alors qu'une ferme toute proche met la clef sous la porte, faute de débouchés.
Cet amendement, reprenant une proposition de mon collègue Damien Maudet, est simple. Il vise à s'assurer qu'à partir de 2027, 100 % des viandes servies dans les restaurants collectifs gérés par l'État proviennent d'animaux élevés en France. Pas une voix ne doit manquer pour son adoption.