Par cet amendement de notre collègue Pierre Cordier, nous souhaitons alerter à la fois la représentation nationale et le Gouvernement sur les dangers que représente la viande cellulaire, c'est-à-dire la viande de synthèse, pour les éleveurs, pour les consommateurs et pour les écosystèmes. Plusieurs études, émanant notamment de chercheurs de l'université de Californie, ont quantifié les conséquences extrêmement polluantes de ce type de production, et un rapport de la mission d'information du Sénat consacrée à ce sujet, rendu le 5 avril dernier, a développé des arguments incitant à la plus grande prudence. C'est pourquoi nous demandons que la viande de synthèse demeure interdite à la consommation dans l'Union européenne et que la France bannisse formellement sa production, sa transformation, sa commercialisation et sa consommation, à l'instar d'ailleurs de l'Italie qui a gravé ce principe dans le marbre de la loi.