Je rebondirai sur la question de Matthias Tavel. Selon certains échos, la situation de l'industrie n'est pas excellente. Bien que la baisse de l'euro puisse favoriser certaines exportations industrielles, la hausse du prix de l'énergie est un handicap, et les secteurs traditionnellement forts de l'aéronautique et de l'automobile rencontrent des difficultés. Or il faut veiller à l'emploi industriel et à la création de valeur. La baisse d'impôts n'est pas un élément positif en soi. Le risque covid a été en grande partie pris en charge par la puissance publique, ce qui justifie un certain nombre d'impôts. On ne peut, d'un côté, dépenser de l'argent pour soutenir les entreprises et, de l'autre, se priver de rentrées fiscales, sauf à accroître le déficit, ce qui n'est pas ce que nous faisons de mieux.
L'augmentation des prix de l'énergie fait courir des risques à nos entreprises de première transformation. Le Gouvernement a-t-il engagé une réflexion spécifique à leur sujet ?
Sans remettre en question la politique vis-à-vis de la Russie – je pense que M. Poutine est allé beaucoup trop loin –, les entreprises qui ne commercent plus avec ce pays, dont certaines ont perdu des marchés importants, sont-elles aidées ?