C'est précisément l'objet de nos articles de simplification, qui visent à nous permettre de réaliser rapidement les ouvrages là où il est possible de le faire. Il est insupportable, face au dérèglement climatique, que les pas de temps durent dix ans.
J'en viens à la fertilisation. On sait qu'une partie de notre autonomie à cet égard réside dans le cercle animal – c'est l'opposition de l'organique au minéral.
Mais cela ne suffit pas : nous devons aussi disposer d'installations sur notre territoire. À force de ne rien vouloir chez nous, nous finissons par dépendre d'installations qui se trouvent chez les Russes et les Biélorusses ! Il en va de même du nucléaire : nous disons que nous n'en voulons pas, ce qui a pour conséquence de nous obliger à aller chercher du gaz russe ! Je préfère que nous ayons des installations de fertilisation minérale sur notre territoire, tout en affirmant notre volonté de sortir de la dépendance en favorisant la fertilisation organique. Il me semble important de trouver un équilibre.