Merci, madame la présidente. S'agissant toujours de l'innovation et de la recherche, j'en viens à un deuxième point : la recherche de solutions. Tout le monde, y compris au sein de la communauté scientifique dans sa très grande majorité, a salué les moyens que nous avons consacrés à la recherche d'innovations, pour les applications comme pour la recherche, par l'intermédiaire du Parsada, le plan d'action stratégique pour l'anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures. Ces moyens s'élèvent à au moins 150 millions d'euros par an pendant toute la durée du quinquennat, et j'espère que cette action se poursuivra bien au-delà.
Nous n'avions jamais consacré des sommes aussi importantes à la recherche de solutions par classe de molécules, d'impasses, de difficultés. On a besoin de chercher et d'y mettre les moyens : c'est ce que nous faisons. J'assistais au récent comité scientifique et technique de l'Inrae, et je vous assure que les équipes qui y travaillent ont bien vu la réalité de ces moyens, qui nous permettront de trouver des solutions et d'éviter les impasses.
La réduction des produits phytosanitaires s'imposera au niveau mondial, et nous gagnerons d'autant plus vite dans la compétition mondiale que nous disposerons plus rapidement des solutions permettant de pratiquer cette réduction.
Deuxième sujet : la suppression, proposée, je crois, sur les bancs du Rassemblement national, de l'alinéa ayant trait au concept d'« une seule santé ». Je vous assure qu'il s'agirait d'une grave erreur. Un certain nombre de maladies peuvent se transmettre à l'homme et font peser des risques sur l'élevage.