Une fois n'est pas coutume, j'irai en partie dans le sens de ce que vient de dire notre collègue : sur la question des engrais, le texte de l'amendement, à l'alinéa 28, est fumeux. Le constat est implacable : en matière de souveraineté alimentaire et agricole de la France, la dépendance à l'importation d'engrais azotés de synthèse est une question centrale et majeure.
Notre sous-amendement propose d'ajouter que la politique agricole et alimentaire de la France doit permettre de « sortir de l'utilisation de matière fertilisante contenant de l'azote sous forme minérale de synthèse ». Si nous voulons nous défaire de cette dépendance, nous devons, plutôt que de produire de l'azote minéral de synthèse nous-mêmes, nous passer complètement de ces engrais, qui sont également une source majeure de pollution de l'air, de l'eau et des sols