Plus leur taille augmente, plus la ressource en eau est accaparée par un nombre toujours plus limité de filières agro-industrielles et d'agriculteurs céréaliers produisant pour l'export, et ce sont d'autant plus d'agriculteurs qui sont laissés sans eau et subissent des restrictions pendant l'été. Surtout, puisqu'il en est question depuis tout à l'heure, les scientifiques mettent en garde contre la maladaptation qu'entraînent les bassines : alors que les nappes phréatiques sont de moins en moins remplies du fait des sécheresses et du changement climatique, elles accélèrent ce phénomène. Il est donc temps, au contraire de ce que vous faites, de fournir les moyens nécessaires pour aller vers des modèles résilients ; c'est en premier lieu pour les agriculteurs qu'il nous faut le faire.
Enfin, j'ai une question pour vous, madame la présidente : peut-on avoir une estimation, en fonction du nombre de sous-amendements restant à examiner et de la vitesse à laquelle nous allons, de l'heure à laquelle nous passerons au vote ?