Nous souhaitons traduire dans la loi un principe de bon sens : pas d'interdiction sans solution. Il s'agit d'abord de rompre avec une forme d'angélisme. Nous marchons sur la tête : les exemples abondent. Ainsi, l'essentiel du maïs importé par l'Union européenne provient du Brésil, où est autorisé l'usage de l'atrazine, interdit chez nous depuis plus de vingt ans ; l'éleveur canadien nourrit ses bêtes avec des farines animales et des hormones de croissance, interdites chez nous depuis le scandale de la vache folle ;…