Nous souhaitons compléter la notion de liberté d'entreprendre par celle de transition agroécologique et climatique. La situation est critique. Les réserves d'eau douce, en baisse, pourraient encore diminuer de 30 à 40 % ; les sécheresses de l'été 2022 ont entraîné des pertes de production de 10 à 30 % selon les filières. Les effets du réchauffement climatique sont à la fois très larges et très forts. Dans une France où l'on ne pourrait plus cultiver, il n'y aurait plus de liberté de s'installer, d'entreprendre. Pour préserver cette liberté, donc la possibilité de faire de l'agriculture dans notre pays, on doit évoluer vers un modèle agroécologique qui protège le climat.