S'agissant des clauses de sauvegarde, j'ai entendu dire qu'on ne les utilisait pas assez. Je rappelle cependant que nous les avons activées contre un certain nombre de produits, notamment contre les antibiotiques en filières animales. Des réglementations européennes existaient en la matière, mais aucun acte secondaire n'avait été adopté. Nous avons donc décidé, le 21 février 2022, d'activer une clause de sauvegarde interdisant l'importation et la mise sur le marché en France de viandes et produits à base de viande d'animaux provenant de pays dans lesquels ils avaient reçu des médicaments antimicrobiens. C'est ce qu'il faut que nous fassions ; il serait encore mieux, là aussi, de le faire au niveau européen. Nous avons également agi au sujet de diverses molécules, ou encore des cerises, en raison de distorsions de concurrence.
J'en viens à la question de l'élevage, évoquée par des députés du groupe Les Républicains. Quant aux membres des groupes Écologiste ou La France insoumise, ils disent que l'élevage international est affreux, mais que l'élevage français l'est également.