Ce sous-amendement vise à encourager les agriculteurs à adopter des mesures agroenvironnementales. Depuis vingt ans, le budget français en euros constants alloué aux mesures agroenvironnementales n'a fait que diminuer. La part de ces mesures dans le budget du second pilier de la politique agricole commune est de 20 % : c'est l'une des plus faibles des États membres, ce qui montre le peu d'argent consacré par notre État et notre gouvernement aux mesures agroenvironnementales. Certains agriculteurs rencontrent de très graves retards pour le paiement de ces mesures ; pire, quand nombre d'entre eux, qui respectent les conditions nécessaires, se présentent dans les directions départementales des territoires (DDT) pour bénéficier de ces mesures, ils s'entendent dire que l'enveloppe n'est malheureusement pas suffisante et qu'ils ne peuvent pas en bénéficier. Vous ne leur donnez pas les moyens de réaliser la bifurcation vers la transition agroécologique, qu'ils souhaitent pourtant, et vous ne les protégez pas de la concurrence déloyale.